Une circulaire interministérielle du 14 décembre 2020 précise les modalités de mise en œuvre des tests antigéniques rapides de la Covid-19 au sein des entreprises auprès de leurs salariés qui sont volontaires pour ce dépistage.
Pour l’organiser, l’employeur peut se rapprocher du service de santé au travail (SST) et d’un « point contact » mis en place dans chaque département. L’approvisionnement en tests est réalisé par les entreprises qui en supportent seules le coût (prix unitaire à ne pas dépasser : 8,05 €) ainsi que la rémunération du professionnel de santé. Aucune participation financière ne peut être demandée aux salariés.
Le salarié dépisté positif est invité à :
- informer son employeur de sa situation médicale, afin que celui-ci puisse rapidement prendre les mesures nécessaires pour préserver les autres salariés et rompre la chaîne de contamination ;
- aider les autorités sanitaires pour le contact tracing en facilitant l’identification des personnes avec qui il a été en contact rapproché sans masque au cours des 7 derniers jours et en communiquant les coordonnées de son employeur et celles de son SST ;
- communiquer à son employeur le nom des personnes avec qui il a été en contact rapproché au sein de l’entreprise au cours des 7 derniers jours précédant le test (cas contact).
Ayant pris connaissance de cas positifs à la Covid-19 parmi ses salariés, l’entreprise s’appuie sur son évaluation des risques et les mesures de prévention adaptées mises en œuvre. Cette évaluation peut être mise à jour et les mesures de prévention renforcées, en particulier lorsqu’une transmission dans le cadre professionnel apparaît probable. Elle peut solliciter son SST pour l’accompagner dans cette démarche. Enfin, elle doit s’assurer de l’isolement des cas et des personnes contacts à risque.