« », interroge un praticien…enthousiaste, mais certainement pas marginal.
Toutefois, les NAC ne sont pas encore les principaux animaux traités dans les cliniques, loin s’en faut. Ainsi, 60% des vétérinaires qui ont répondu à notre sondage disent n’en voir que rarement en consultation. « Je n’exclus a priori aucune espèce, mais les NAC ne représentent que 5 % de mon activité », témoigne ainsi l’un d’entre eux.
La médecine et la chirurgie de ces animaux supposent une bonne connaissance de leurs particularités anatomiques et les disciplines à maîtriser sont nombreuses : comportement, pathologie, zootechnie, etc. Les accueillir demande, en outre, une structure adaptée, avec une salle d’attente dédiée suffisamment chauffée, une salle d’hospitalisation offrant une compatibilité entre espèces ou encore un matériel particulier.
Dans ces conditions, il n’est pas étonnant qu’une large majorité des praticiens (plus de 71 % selon notre sondage) traitent seulement les NAC les plus communs. « Nous soignons surtout les rongeurs et les lagomorphes, quelques furets et oiseaux. Pour les reptiles, nous donnons des recommandations et ne recevons que les plus courants, tortues et lézards », remarque une vétonaute. « En cas de traitement spécifique ou de cas particuliers pour des espèces rares, je contacte un confrère spécialisé pour demander conseil et je réfère en cas de besoin », note son confrère. « Je soigne les maladies courantes, mais je n’hésite jamais à contacter les spécialistes lorsque les cas deviennent plus ardus. Mieux vaut parfois référer plutôt que de s’enliser dans un cas non maîtrisé »,admet encore un praticien.
N Fontenelle
Extrait de La Semaine Vétérinaire 1358