![Diagnostic et réglementation de la tuberculose progressent](https://www.lepointveterinaire.fr/images/c70/bc7df177984ada659ec2b97f49e62/site_vet3r_actu36562_photo.jpg)
La situation épidémiologique de la tuberculose bovine n’est plus celle d’il y a vingt ans.
Les manifestations de la maladie ont évolué en parallèle avec l’avancée des méthodes d’élevage et des techniques diagnostiques. En France, aujourd’hui, les élevages infectés sont détectés plus précocement et les cas contagieux (tardifs) sont devenus moins fréquents.
En France, la lutte contre la tuberculose repose sur la protection des cheptels indemnes, grâce à la surveillance dans les abattoirs et au dépistage.
Les deux tiers des foyers métropolitains sont détectés à l’abattoir, sauf en Côte-d’Or et en Dordogne, deux départements sensibilisés où les trois quarts des cas sont mis en évidence par un abattage diagnostique après une suspicion.
La lutte offensive contre la tuberculose repose sur son dépistage précoce en cas de survenue d’un foyer. L’intradermotuberculination, technique classique de détection des animaux atteints, et la culture bactérienne, méthode de référence qui permet de mettre en évidence le bacille, sont aujourd’hui complétées par de nouvelles techniques : la PCR, le dosage de l’interféron gamma, le spoligotypage et la VNTR (variable number tandem repeats). Le diagnostic peut être confirmé plus rapidement lors de suspicion. D’autre part, l’origine d’un foyer peut ainsi être déterminée, et il est également possible de suivre les mouvements d’une souche.
Lorenza Richard
Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1438 du 18 février 2011 en pages 24 à 28