![Epizone Paris 2017 Le comité scientifique d’Epizone](https://www.lepointveterinaire.fr/images/7f4/f1c3f5a59ba1376cbbe1f532becbb/comite-site.jpg)
Réunissant les chercheurs d’agences expertes en épidémiologie vétérinaire, le congrès Epizone, organisé par l’Anses, proposait de se réunir autour d’un thème d’actualité, « Crossing barriers », avec de redoutables viroses en point de mire.
Pendant qu’en vaillantes sentinelles, les praticiens guettent dans les élevages des émergences ou réémergences possibles, les épidémiologistes partagent leurs avancées à l’échelon international. Le 11e congrès Epizone s’est tenu en France (après l’Espagne), à La Villette, à Paris, du 19 au 22 septembre. Organisé par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), membre du réseau, il a réuni plus de 300 chercheurs en épidémiologie animale, issus d’organisations similaires à l’agence française, principalement européennes : le Federal Research Institute for Animal Health (Allemagne), la Wageningen University and Research (Pays-Bas), l’Instituto nacional de investigación y tecnología agraria y alimentaria (Espagne), etc. À la tête du comité scientifique, un binome paritaire et décentralisé : nos confrères Marie-Frédérique Le Potier et Stéphan Zientara. Ont été évoqués, outre des maladies bien présentes en France (fièvre catarrhale ovine, virus de Schmallenberg, tuberculose, etc.), des travaux basés en dehors de l’Europe, susceptibles de maintenir une veille scientifique d’actualité face à des périls sanitaires encore flous, mais qui « s’approchent de nous ». Et pas de barrière animale pour Epizone : tous les animaux de production comme les sauvages, mais aussi les vecteurs ailés des maladies redoutables pour l’élevage ou l’homme étaient ciblés.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10-11 de La Semaine Vétérinaire n° 1734.