En 2021, les résidus de substances, notamment de médicaments vétérinaires, sont de moins en moins fréquemment retrouvés chez les animaux vivants et dans les produits d'origine animale au sein de l’Union européenne (UE) selon un rapport publié le 8 février 2023 par les experts de l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments).
621 205 échantillons ont été analysés par les experts de l’EFSA au sein de l’UE pour établir leur rapport annuel 2021, publié le 8 février 2023, portant sur "la présence de résidus de médicaments vétérinaires et d’autres substances dans les animaux vivants et dans les produits d'origine animale". Ces derniers, un peu plus nombreux qu'en 2020, provenaient des 27 États membres de l’UE ainsi que de l’Islande et de la Norvège.
Des résultats variablesLes test ont permis de montrer, selon les experts, qu'en 2021 le pourcentage d’échantillons non conformes (persistance de résidus à un taux supérieur à la limite autorisée) était de 0,17 % (vs 0,19 % en 2020), ce qui est "le chiffre le plus bas enregistré au cours des 12 dernières années (0,19 % à 0,37 %)". En comparaison avec les quatre années précédentes, en 2021, cette fréquence de résultats non conformes a diminué pour les agents anti thyroidiens, tandis que pour les stéroïdes et les lactones d’acide résorcylique, les défauts de conformité étaient plus fréquents en 2020 mais moins que les années précédentes. Pour les "substances interdites", la fréquence de non conformité en 2021 était plus élevée qu'en 2020 et comparable à celles de 2017 et 2018. De plus, pour les autres substances et contaminants environnementaux, les éléments chimiques (dont les métaux) ainsi que les colorants, en 2021, moins d'anomalies étaient observées. Enfin, une hausse importante par rapport aux autres années des "autres substances" retrouvées dans les produits testés a été observée.