Expérimentation animale: création d’un groupe de référence - Le Point Vétérinaire.fr

Expérimentation animale: création d’un groupe de référence

Clothilde Barde

| 20.12.2021 à 08:00:00 |
© dra_schwartz

La création du FC3R (France Centre 3R), groupement d’intérêt scientifique (GIS) qui a pour objectif de soutenir l’application des règles qui découlent du principe des 3R (remplacement, réduction, raffinement) dans la recherche, a été annoncée.

"Créé à la demande du ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et doté de missions et de moyens d’actions conséquents, le FC3R a l'ambition d'être reconnu en France et en Europe comme référence et point de contact pour toutes les questions relatives aux 3R, dans la recherche publique comme privée", a indiqué un communiqué de l'Inrae pour annoncer la création de ce nouveau centre de référence. En effet, l’utilisation d’animaux à des fins scientifiques se fonde sur le principe des « 3R » (remplacement, réduction, raffinement ) pour guider au mieux les recherches et promouvoir des méthodes responsables et innovantes. Or, afin "d'obtenir une réduction notable du nombre d’animaux utilisés en expérimentation, notamment par des approches multimodales longitudinales, d'assurer un meilleur remplacement par des modèles invertébrés ou des approches complémentaires notamment in vitro, et d'assurer un raffinement fondé sur des pratiques innovantes, il est nécessaire de faire connaître toutes les offres de formation aux 3R", indique le communiqué de l'Inrae. 

Un acteur incontournable pour la recherche

C'est pourquoi, le FC3R (France Centre 3R) souhaite se positionner comme un "acteur incontournable en France et en Europe" pour assurer la formation à une pratique rigoureuse et responsable, conforme au principe des 3R, de l'expérimentation animale à des fins scientifiques. Il doit également propser le développement de méthodes alternatives à l'utilisation d'animaux.  Enfin, ce groupement d’acteurs de la recherche, localisé à l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort et composé de l’Inserm, du CNRS, d’INRAE, de l’Inria, du CEA, de l’Institut Pasteur de Paris, de la CPU et de l’association Udice, devrait permettre la création d'une plateforme de dépôt des résultats négatifs (sur le site internet du FC3R) pour mieux diffuser les connaissances obtenues mais non publiées par les auteurs. 

Clothilde Barde

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