Cette zone, située à la lisière de pays infectés plus au sud et à l'est, est jugée particulièrement à risque.
L'Union européenne et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) intensifient leurs efforts pour aider les pays européens et d'autres pays de la région des Balkans à se préparer à d'éventuels foyers de fièvre aphteuse sur leur territoire. Si une attention particulière est accordée à la région des Balkans (qui comprend à la fois des pays membres et non membres de l'Union européenne), c’est parce qu’elle est située géographiquement à la lisière de zones infectées plus au sud et à l'est.
Ainsi, des plans d'urgence ont récemment été testés en Bulgarie, Serbie et dans l'ex-République yougoslave de Macédoine où les services vétérinaires gouvernementaux ont pris part à la simulation assistée par ordinateur d'une apparition simultanée de foyers de fièvre aphteuse dans ces trois pays. D'autres pays de la région des Balkans et la Grèce ont y ont collaboré en qualité d'observateurs. Parmi les objectifs visés figuraient notamment la qualité de la communication au sein d'un même pays, ses voisins et les organisations internationales, ainsi que la capacité à prioriser les tâches au double plan national et local. Selon Keith Sumption, secrétaire exécutif de la Commission, « les observateurs ont été impressionnés par la qualité de la réponse à cette simulation »,
Un deuxième exercice de simulation multi-pays est prévu dans les Balkans en juillet 2015. Il intégrera les enseignements tirés du récent exercice et inclura des interventions sur le terrain.
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