Comme l'indique un communiqué de l'Anses (agence nationale de la sécurité sanitaire des aliments) du 24 octobre 2023, le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) a été détecté le 6 octobre 2023 pour la première fois sur des bovins élevés en France, dans les Pyrénées-Orientales.
Le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC), transmis par les tiques et à l'origine de fièvres hémorragiques virales sévères chez les ruminants. a été détecté le 6 octobre 2023 dans des tiques de l’espèce Hyalomma marginatum collectées par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) sur des bovins situés dans les Pyrénées-Orientales, selon un communiqué de l'Anses du 24 octobre 2023. Ces premières analyses ont été confirmées par le CNR (Centre national de référence) pour les Fièvres Hémorragiques Virales de l’Institut Pasteur, établissant ainsi pour la première fois la présence du virus en France.
Importance de la préventionToutefois, comme le rappelle Santé publique France, "même si à ce jour aucun cas n’a été détecté chez l’homme en France, il est important pour les éleveurs, agriculteurs, randonneurs ainsi que toute autre personne susceptible de fréquenter les lieux (pâturages, garrigue notamment) où sont retrouvées ces tiques sur le pourtour méditerranéen, de suivre les recommandations pour prévenir les piqûres de tiques". Dans ces zones géographiques, l’Anses appelle également les chasseurs à limiter le contact avec le sang et les fluides corporels lors du dépouillage de petits mammifères et en particulier des lièvres (port de gants et de masque).
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Aucune information supplémentaire n'est donnée dans le communiqué de l'Anses. Des investigations sont encore en cours.
Bien cordialement,
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