Les outils de biologie moléculaire ont récemment permis de confirmer le lien entre la dysplasie oculo-squelettique et la dysplasie de la rétine chez le labrador et le samoyède. Elles correspondent en fait à une même mutation génétique, sur les deux allèles pour la première, sur un seul pour la seconde. En outre, les cécités diurnes, qui sont la conséquence inhabituelle d’une atteinte primaire des cônes et d’une atteinte secondaire des bâtonnets, disposent dorénavant d’un test génétique chez le teckel nain à poils longs et bientôt chez celui à poils durs.
P Pilorge
Extrait de La Semaine Vétérinaire 1337