![frelon dans un piège frelon dans un piège](https://www.lepointveterinaire.fr/images/f40/4fbe03691a30ba758c579f9d34d0a/frelon.jpg)
Les pratiques de piégeage précoce du frelon asiatique sont inefficaces et néfastes pour de nombreux autres insectes.
Le frelon asiatique, introduit en France en 2004, est un prédateur d’Apis mellifera, qu’il chasse pour nourrir ses larves, induisant par la même occasion un stress pour la colonie visée. Un arrêté de Décembre 2012 le classe dans la liste des dangers sanitaires de deuxième catégorie pour l’abeille domestique, ce qui implique la mise en place de mesures de prévention, de surveillance et de lutte par les autorités compétentes. C’est dans ce seul contexte officiel, ou dans le cadre de projet de recherche, que peut être préconisé le recours à des systèmes de piégeage. L’objectif est alors de confirmer la présence du frelon dans une zone précise, et de diminuer la pression auxquelles sont soumises les colonies d’abeilles. Une note du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt décrit, dans une note de service en date du 10 Mai 2013, les pièges jugés efficaces et sélectifs.
Dans les zones fortement impactées par la présence de l’insecte, certains installent dès février des appâts « faits maison ». Face à ces pratiques, l’office pour les insectes et leur environnement (Opie), associé à France nature environnement (FNE) alerte les acteurs de la filière apicole sur le danger d’un piégeage qui serait effectué systématiquement. De nombreuses études ont ainsi montré que plus de 99% des insectes capturés par cette méthode n’appartiennent pas au frelon asiatique. De plus, le système s’avèrerait plutôt inefficace pour diminuer les populations de Vespa velutina. L’Opie et le FNE recommandent donc d’éviter les pièges préventifs, notamment au printemps, et de les limiter uniquement aux ruchers attaqués, pendant la période de fin juin à mi-novembre. Une destruction précoce des nids, du printemps à la mi-novembre, est à privilégier pour lutter contre le nuisible.
Afin de mieux évaluer l’efficacité de ces pièges, et donc d’adapter les stratégies de lutte, une étude a été lancée depuis 2016, associant l’institut technique et scientifique de l’apiculture et la pollinisation et le muséum national d’histoire naturelle. Ce projet collaboratif concerne trois départements (Morbihan, Pyrénées-Atlantiques et Vendée) et les acteurs locaux sont invités à récolter les informations suivantes : nombre et localisation des nids pendant toute la saison (ou leur date de destruction), nombre et localisation des fondatrices piégées au printemps et niveau de pression des frelons sur les colonies.
Parallèlement à cette étude, un autre projet s’attaque aussi au nuisible, et est mené par l’institut national de la recherche agronomique et le centre national de la recherche scientifique (eurofrelon 2017- Cf. actualité SVT du 24/03/2017).
Introduit en 2005, étude en 2016. Le frelon est bien là et cause de gros dégâts.
En tant qu'apiculteur 3 ruches sur 4 décimées. Plus de la moitié des ruchers de la région détruits .Les pièges ne sont certes pas la panacée mais les proportions d'autres insectes "massacrés" sont aberrantes. Les études datent de 2009, depuis les pièges ont évolués , avec ouvertures pour la sortie des insectes autres que le frelon,languettes de survie, éponges pour éviter la noyade.Il y a quelques dommages collatéraux mais pas catastrophiques. Or une fondatrice piégée c'est un nid en moins, un nid en moins c'est 30 000 insectes ( chenilles,papillons, pucerons, araignées,et abeilles sauvages, etc ...) non consommés par le FA . Et quelles solutions aujourd'hui proposées à part une "étude " ??
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Que l'on fasse des études, bonne idée, mais bien tardive. Tous ceux qui invitent à ne pas piéger VV ne doivent pas s’être trouvés face à une ruche attaquée par VV...
Par ailleurs, je n'ai pas constaté personnellement que les pièges touchaient tant que cela d'autres populations d'insectes. Parfois quelques guêpes et mouches, mais c'est tout.
La composition des appâts est essentielle pour ne pas attirer les abeilles elles même.
Complémentairement au piégeage, la pose de grille de protection devant la planche d'envol réduit la pression sur la ruche et permet aux abeilles de vivre plus normalement même si cela n'élimine pas la prédation.
Le mieux étant évidemment de trouver et d'éliminer les nids de frelons... quand on les voit avant la chute des feuilles en novembre et quand ils sont placés à des endroits atteignables....
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Voici le lien pour les articles auxquels se réfèrent l'Opie et le FNE : frelonasiatique.mnhn.fr/piegeage-de-printemps
Et un lien pour les méthodes de lutte : frelonasiatique.mnhn.fr/lutte
Bonne lecture.
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S'ajoutent à ces considérations la précocité du piégeage et l'affairisme de certaines personnes qui ont créé des entreprises de piégeage lucratives.
il serait plus constructif de développer des méthodes alternatives telles que le désherbage limité devant la ruche ou l'installation de dispositifs dissuasifs
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Ce que font les apiculteurs sans le dire c'est mettre un appât sur le toit de la ruche , sardine ou viande un peu dure renouvelés
tous les 2 jours avec 1 goutte de frontline combo Pas trop de façon à ce que les frelons ramènent un peu de fipronil au nid et le fassent disparaître. On fait ça en pleine saison Juillet Aout et ça règle le problème en 2/3 jours Beaucoup le font personne ne le dit. Seul souci , les apiculteurs se battent contre le fipronil phytosanitaire et ça leur fait mal au c... que ce même fipronil protège leurs abeilles du frelon;
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