La dynamique virale reste réduite sur le territoire, en particulier dans le grand ouest qui est la zone la plus touchée par l’épizootie en cours. La vigilance reste de mise, en particulier vis-à-vis du risque de transmission zoonotique.
Nous sommes toujours sur un plateau vis-à-vis de l’influenza aviaire hautement pathogène en élevage. Au 6 février 2023, on dénombre ainsi 292 foyers, contre 286 foyers 15 jours plus tôt, au 23 janvier, et 253 foyers au 2 janvier.
Ce ralentissement s’explique par l’arrêt de la flambée dans le grand ouest, qui est le territoire qui totalise plus de 80 % des foyers en élevage, notamment, en Vendée, avec 120 foyers au 6 février, suivi du Maine-et-Loire avec 44 foyers.
Malgré tout, le virus reste encore très présent dans l’environnement, en témoigne les cas réguliers détectés dans l’avifaune sauvage. Cette circulation est associée à des descriptions de cas chez des mammifères, avec récemment en décembre 2022, en France, une infection confirmée chez un chat. Outre-Manche, viennent aussi d’être rapportés des cas d’infections de renards et de loutres. Dans ce contexte, les autorités sanitaires ont rappelé, dans un flyer librement accessible, les quelques règles d’hygiène et de biosécurité à adopter face à des oiseaux suspects ou infectés et à leurs produits (plumes, déjections...) tout comme face à des oiseaux sauvages morts. Ces règles sont primordiales pour limiter le risque de contamination animal/humain, avec la possibilité de recombinaison virale avec des souches plus adaptées à l'humain. Parmi les préconisations, il est rappelé la recommandation de vaccination contre la grippe humaine saisonnière, des professionnels à risque d'exposition des virus influenza aviaire mais aussi porcin, du fait du risque de réassortiment viral entre un virus animal et humain.