Comme la Bretagne, tout le département est placé en zone de contrôle temporaire, suite à la détection de cas d’influenza dans l’avifaune sauvage.
Il n’y aura pas eu de répit estival pour l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Nouvelle montée en pression : la Vendée a été placée depuis hier, le 1er septembre 2022, en zone de contrôle temporaire (ZCT). Depuis juin, les ZCT se multiplient le long du littoral nord de la France, du fait de la multiplicité de cas d’influenza aviaire en avifaune sauvage. A la mi-août, c’est carrément tout le département de Bretagne qui est passé en ZCT. En Vendée, cette décision fait suite à « la découverte de plusieurs cadavres d’oiseaux sauvages sur l’étang de la commune Les Landes Genusson, dont deux (un cygne tuberculé et une grande aigrette) ont été dépistés positifs à l’influenza aviaire de type H5 », a-t-on appris par voie de communiqué de presse.
Pour rappel, les mesures qui y sont en vigueur sont en particulier : mise à l’abri des oiseaux dont les volailles de basse-cour et autre oiseau captif, à l’intérieur de bâtiments ou sous filet ; interdiction de mouvements d’animaux vivants (y compris pour les exploitations non commerciales), sauf notamment pour un acheminement vers un abattoir ; limitations des mouvements d’animaux domestiques, de personnes et de véhicules ; interdiction des rassemblement d’oiseaux ; interdiction de la vente directe au sein de la ferme ; renforcement de la surveillance de la faune sauvage.
Dans ces zones, l’objectif est aussi de renforcer la surveillance. Les éleveurs sont ainsi incités à déclarer une suspicion de maladie, dès les premiers signes cliniques. De plus, l’objectif est de généraliser une surveillance programmée des élevages de volailles, via des autocontrôles, à la charge des éleveurs, hebdomadaires sur les animaux morts dans les élevages de plus de 250 oiseaux, et systématiques avant mouvements. L’obligation d’autocontrôles hebdomadaires est valable pour tous les élevages de palmipèdes, de volailles plein air et les élevages n’ayant pas un niveau correct de biosécurité. Les modalités précises des autocontrôles ont été définies dans une instruction technique de la Direction générale de l’alimentation en date du 5 août.