Si l’épizootie d’influenza aviaire hautement pathogène ralentit nettement, le risque d’introduction de la maladie dans le compartiment domestique persiste.
Au 17 janvier 2023, 276 foyers en élevage d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été dénombrés sur le territoire français. Soit seulement 6 de plus en une semaine (270 foyers au 9 janvier). Cette dynamique confirme le ralentissement de l’épizootie qui avait débuté en janvier. Toutefois, selon le dernier bulletin de veille épidémiologique de la plateforme ESA, à l’échelle européenne, l’incidence mensuelle glissante des cas sauvages remonte. « Des mouvements massifs d’oiseaux restent possibles en réponse à d’éventuelle vagues de froid intense en Europe », est-il indiqué. A ce stade donc, la vigilance reste de mise. Les prochaines semaines seront particulièrement à surveiller avec la fin du plan Adour dans le sud-ouest. Pour rappel, il avait été décidé de réduire drastiquement la densité de palmipèdes, mais aussi de galliformes dans les zones les plus à risque de diffusion du sud-ouest, afin d’éviter de revivre une crise de grande ampleur. A voir donc comment et à quel niveau se feront les remises en place des lots d’animaux dans les élevages, ces prochaines semaines.