Un nouvel arrêté définit les missions que pourront réaliser les étudiants vétérinaires volontaires, dans le cadre de la lutte contre l’épizootie d’influenza aviaire hautement pathogène.
Un nouvel arrêté en date du 18 janvier 2021 permet à des étudiants des écoles nationales vétérinaires volontaires de participer à la lutte contre l’épizootie d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP).
Seuls les étudiants titulaires d’un diplôme sanctionnant les études fondamentales vétérinaires, ou d’un diplôme qui en permet la dispense, sont mobilisables.
Ils peuvent effectuer les missions suivantes : visites sanitaires en élevage, prélèvements en abattoir ou en élevage, enquête épidémiologique et de traçabilité, participation aux opérations d’abattage de dépeuplement ainsi que la rédaction de comptes rendus ou documents administratifs relatifs à ces missions.
Cet arrêté est valable jusqu’au 31 mai 2021.
Des foyers domestiques en hausse
Cet arrêté intervient alors que le nombre de foyers domestiques – et donc d’abattages – n’en finit pas de grimper. Au 19 janvier, ce sont 345 foyers d'IAHP qui sont dénombrés, dont 323 dans le Sud-Ouest. Au 14 janvier, 1,116 millions de volailles, surtout des canards, ont été abattues dans cette zone, soit dans le cadre de foyers soit d’abattages préventifs.
L’organisation de ces abattages est difficile à mettre en œuvre, d’un point de vue logistique. A ce sujet, le ministre de l’agriculture Julien Denormandie, avait déclaré le 15 janvier au micro de France 3 Aquitaine, qu’il fallait en moyenne 5 journées pour parvenir à abattre les animaux d’un foyer. Actuellement, le dépeuplement d’un foyer est possible en 3 jours. Il avait aussi indiqué que les capacités journalières d’abattage étaient de 140 000 animaux par jour.