L’OMS ne considère pas qu’il y a lieu de s’inquiéter pour la population générale. Ce qui n’empêche pas de devoir surveiller de près les dynamiques virales en cours.
Le 7 janvier dernier, l’Organisation mondiale de la santé animale a déclaré que le risque de grippe aviaire était faible pour la population générale. Cette annonce faisait suite au premier décès rapporté aux Etats-Unis lié à une infection au H5N1. Mais comme l’a souligné l’OMS, « l’homme qui a succombé à la maladie en Louisiane avait plus de 65 ans et souffrait apparemment de problèmes de santé sous-jacents ». Cette personne avait été exposée à des oiseaux contaminés. Pour l’OMS, « la principale préoccupation concerne les personnes qui travaillent dans les industries animales, car elles doivent être mieux protégées contre l’infection ». Au total, à ce jour, aux Etats-Unis, 66 personnes ont été détectées positives au virus (depuis 2024), dont 40 suite à une exposition à des troupeaux touchés de vaches laitières.