Le dernier foyer d’influenza aviaire hautement pathogène concerne un élevage de canards en Vendée, non vacciné. Il a été confirmé le 15 janvier.
Pas de flambée en vue pour l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en France. Au 28 janvier 2024, seulement 10 foyers ont été confirmés en élevage, à raison de 4 foyers dans le Morbihan détectés fin novembre-début décembre 2023, 1 foyer dans la Somme de fin novembre, 1 foyer dans le Nord de la mi-décembre, et 4 foyers en Vendée. C’est dans ce département qu’ont été confirmés les derniers foyers en élevage de France, tous en janvier. Le dernier date du 15 janvier, et concerne un élevage de canards reproducteurs Pékin non vaccinés. Cet élevage est situé dans la zone à risque de diffusion, non loin d’un autre foyer. Les trois autres foyers vendéens concernent, par ordre de confirmation, deux élevages de canards de Barbarie vaccinés (dont un partiellement), et un élevage de dindes en engraissement.
En parallèle de ces 10 foyers en élevage de volailles, 21 cas sauvages ont été rapportés sur le territoire, dont le dernier sur une mouette rieuse le 10 janvier dans la Manche.
Comme il est expliqué dans le dernier bulletin de veille épidémiologique de la plateforme ESA, les mouvements de migration post-nuptiale descendante soient terminés, mais « des événements météorologiques exceptionnels (de chute des températures) peuvent provoquer des épisodes de décantonnement de populations hivernantes d’oiseaux, se déplaçant alors vers des régions (ouest de l’Europe, notamment) où les températures restent plus douces. Ces déplacements liés aux périodes froides peuvent amener des oiseaux infectés par des virus de l’IAHP dans des zones auparavant peu ou moins exposées à ces virus. »
L’an dernier à la même époque, 283 avaient été rapportés en élevage de volailles, associés à 74 cas en avifaune captive, et 204 cas en avifaune sauvage.