Le ralentissement de l’épizootie rend possible le repeuplement dans certains territoires, les moins denses en palmipèdes.
« La situation sanitaire apparaît stabilisée depuis quelques semaines dans la région Pays-de-la-Loire et dans le Sud-Ouest », est-il indiqué. Dans ce contexte favorable, « les remises en place d’animaux dans les élevages débuteront dans les zones les moins denses en palmipèdes dans les prochains jours. Les remises en place de palmipèdes resteront interdites jusqu’au 15 mai dans les 45 communes les plus denses mais également dans un rayon de 3 kilomètres autour de 30 élevages à fort enjeu stratégique pour la génétique aviaire ».
Le dernier foyer en élevage dans les Pays-de-Loire remonte au 17 janvier 2023 (source plateforme ESA). Côté sud-ouest (Landes, Pyrénées-Atlantiques, Gers, Hautes-Pyrénées), la zone a été très épargnée, du fait du plan Adour qui a consisté à drastiquement réduire les effectifs dans les zones les plus denses, notamment en palmipèdes. Ainsi, sur les 312 foyers en élevage comptabilisés au 28 février, seulement 17 concernent le sud-ouest, soit 5,5 % des foyers français, dont 13 dans le Gers avec une tendance à la quasi-stabilité depuis mi-janvier. Les Pays-de-Loire, la Bretagne et les Deux-Sèvres totalisent près de 84 % des foyers.
Malgré tout, la vigilance reste de mise étant donné la dynamique virale forte dans le compartiment sauvage. La situation sanitaire est notamment plus particulièrement à suivre en Bretagne, avec un nombre de foyers qui augmentent dans les Côtes d’Armor, passant de 9 foyers au 6 février à 26 foyers au 28 février. Aucun autre changement n’a été noté dans les autres départements touchés de la région : Finistère, 2 foyers depuis la mi novembre 2022 ; Morbihan, 8 foyers depuis la fin novembre ; Ille-etVilaine, 3 foyers depuis octobre.