Il s’agit du premier foyer de la saison dans le grand est. Un 2e foyer a aussi été confirmé en Ille-et-Vilaine, soit le 4e foyer en Bretagne.
Depuis le début du mois d’août, plusieurs foyers d’influenza aviaire hautement pathogène sont détectés en France. Dernières confirmations en date, un foyer en Ille-et-Vilaine, confirmé le vendredi 9 septembre dans un élevage de canards de barbarie à Saint-Onen-la-Chapelle. Un 1er avait été confirmé le 28 août dans un élevage de canards près de Rennes. A l’opposé, un foyer a été confirmé également le 9 septembre dans le département de la Meuse dans le Grand-Est, dans un élevage de 70 000 poules pondeuses à Bislée.
Depuis le début de la saison (1er août 2022), 6 foyers d’IAHP ont été confirmés en élevage, dont 4 en Bretagne. A cela s’ajoutent aussi des foyers en basse-cour, sans compter tous les cas en avifaune sauvage. Au départ limités au littoral nord de la France, on trouve maintenant des cas dans le compartiment sauvage de plus en plus au sud ouest du territoire, jusqu’au Pays Basque. Le lundi 12 septembre, la préfecture des Pyrénées-Atlantiques a ainsi annoncé la mise en place d’une zone de contrôle temporaire incluant 23 communes proches du littoral, suite à la découverte de 3 cas d’IAHP sur des oiseaux marins.
La France toujours à un niveau de risque négligeableC’est la première année où le virus a continué de circuler activement sur le territoire, pendant la saison estivale, censée être une période creuse. Toute l’Europe est concernée. D’après la plateforme ESA, au 12 septembre, 40 foyers en élevage ont été confirmés, sont concernés surtout le Royaume-Uni avec 11 foyers, l’Allemagne avec 10 foyers, et les Pays-Bas avec 8 foyers. Ce nombre de foyers augmente rapidement puisqu’étaient dénombrés quelques jours plus tôt, 29 foyers au 5 septembre. Par ailleurs, c’est en France que le plus grand nombre de notifications en faune sauvage a été faite avec 65 cas déclarés, suivi des Pays-Bas avec 38 cas et de l’Irlande avec 13 cas.
Pour comparaison, l’an dernier, au 12 septembre 2021, 1 seul foyer en élevage avait été notifié en Pologne. Toutefois, des cas chez des oiseaux captifs avaient été confirmés fin août en Belgique, près de la frontière française, au Luxembourg (suite importation d’un marché en Belgique), puis début septembre en France dans les Ardennes. Dans ce contexte, le 10 septembre 2021, le niveau de risque était passé de négligeable à modéré sur l'ensemble du territoire métropolitain.
Pour cette année, les autorités sanitaires françaises ont choisi l’instauration de zones de contrôle temporaire à ce stade, dans lesquelles les mesures de lutte sont renforcées incluant notamment une obligation de mise à l'abri. Le niveau de risque est, pour l'instant, toujours considéré comme négligeable, n'impliquant donc pas de mesures systématiques dans les zones à risque particulier.