En France, il semble y avoir un ralentissement du nombre de foyers détectés en élevage. En Europe, est confirmée une baisse de l’incidence des foyers d’influenza aviaire hautement pathogène.
Si le nombre de foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) continue d’augmenter en France, on constate un début de ralentissement. Ainsi, dans le département des Landes où la dynamique virale était la plus marquée, le nombre de foyers confirmés par le ministère est stable depuis plusieurs jours. C’est la même chose dans les Pyrénées-Atlantiques et du Gers qui étaient respectivement les deuxième et troisième départements les plus touchés. Ainsi, au 8 février 2022, on dénombre 349 foyers en élevage en France (dont le premier foyer détecté en Sein-Maritime), contre 347 au 4 février, 328 au 31 janvier, 281 au 24 janvier, …et 101 au 11 janvier.
En parallèle, 14 foyers ont été dénombrés en basse-cours, et 30 dans l’avifaune sauvage, contre respectivement 12 foyers et 28 cas au 4 février.
Cette tendance semble se confirmer aussi en Europe : selon le dernier bulletin de veille épidémiologique de la plateforme ESA, « l’incidence mensuelle glissante des foyers de volailles est en baisse avec une valeur de 231 (contre 247 la semaine n-1 et 252 la semaine n-2) ». De plus, « l’incidence mensuelle glissante des cas « autres que volailles » est également en baisse avec 299 cas (contre 493 la semaine n-1 et 479 la semaine n-2), soit -194 cas de moins par rapport à la semaine passée ». Au total, 33 pays européens sont touchés.
Ces signaux encourageants pourraient donc signer le début de la fin de l’épizootie IAHP 2021-2022.