Alors que le niveau de risque épizootique vient d’être abaissé, des nouvelles détections de foyers en élevage ont été rapportées dans les département du Gers et des Landes.
Des nouveaux foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été détectés dans le sud-ouest de la France. Le Gers et les Landes sont les deux départements touchés. Dans le premier, selon les données du ministère, au 9 mai 2023, ce sont 11 nouveaux foyers qui ont été confirmés. Au total, ce département totalise ainsi désormais 24 foyers pour la saison. Pour les Landes, un seul nouveau foyer a été détecté dans un élevage de canards à Bordèes-et Lamensans, élevant à 4 le nombre total de foyers détectés dans le département.
Cette nouvelle dynamique dans le sud-est intervient alors que le niveau de risque épizootique venait d’être abaissé le 30 avril dernier, passant d’un niveau « élevé » à un niveau « modéré ». En effet, cela faisait plusieurs semaines que le nombre de foyers en élevage restait stable, depuis le dernier confirmé à la mi-mars dans un élevage de dindes du département d’Eure-et-Loire.
A ce stade, on ne connaît pas encore les sources d’introduction du virus dans les élevages, et/ou les facteurs ayant contribué à sa diffusion. Côté faune sauvage, le risque de transmission du virus vers le compartiment domestique avait été évalué comme faible pour la faune sauvage migratrice, et résiduel pour les oiseaux sauvages sédentaires (surtout dans les zones de nidification).
Au final, au 9 mai, ce sont maintenant 327 foyers en élevage qui ont été confirmés en France, contre 315 auparavant. A cela s’ajoutent les 87 détections dans les établissements avec oiseaux captifs (répartis dans toute la France, sans qu’un territoire ne se démarque particulièrement ; dont 2 dans les Landes, et 1 dans le Gers). Soit un total de 414 foyers dans le compartiment domestique. Malgré la recrudescence dans le sud-est, ce territoire est resté très épargné par l’épizootie, à la différence des précédentes années. C’est le grand ouest – Pays-de-la-Loire, Bretagne et les Deux-Sèvres, qui a été massivement touché, regroupant 80 % des foyers en élevage.