Cette hausse s’est accélérée en février. En parallèle, les détections de cas se poursuivent dans l’avifaune sauvage, avec une tendance à l’augmentation.
Après une période de ralentissement dans la détection des foyers d’influenza aviaire hautement pathogène, il semble y avoir un regain dans le grand ouest en Bretagne. Ainsi, au 14 février 2023, 15 foyers ont été dénombrés dans les Côtes d’Armor, contre 9 au 6 février, et 6 au 23 janvier. Cette reprise a débuté fin janvier-début février dans le département, alors que tout le mois de janvier était resté calme (pas de nouveaux foyers). Partout ailleurs en France, la situation reste stable en élevage.
En parallèle, il y a toujours une forte dynamique virale au sein du compartiment sauvage. Selon le dernier bulletin de veille épidémiologique de la plateforme ESA du 14 février, c’est une tendance qui est observée dans plusieurs pays, dont la France. Les pays avec l’incidence mensuelle la plus élevée sur les 4 dernières semaines sont l’Allemagne (+77 cas détectés) suivi de la Belgique (60) et de l’Autriche (42). Pour la France, l’incidence s’élève à 39 nouveaux cas. Mais avec 243 cas détectés depuis le début de la saison dans l’avifaune sauvage, la France fait partie des trois pays déclarant le plus de cas dans l’avifaune sauvage, avec le Royaume-Uni (313) et l’Allemagne (262).
« La majorité des détections depuis quelques semaines concerne les oies et les cygnes. Le groupe des mouettes, goélands et sternes représente également une part importante des nouvelles déclarations dans certains pays, notamment en France et Belgique, est-il indiqué dans le bulletin. Des mouvements massifs d’oiseaux restent possibles en réponse à d’éventuelles vagues de froid intense en Europe. Au mois de février, les migrations ascendantes (ou pré-nuptiales) des anatidés peuvent commencer, occasionnant des déplacements de certaines espèces vers le nord ».