Face à leur difficulté pour recruter de jeunes confrères et consœurs salariés ou associés, les praticiens déplorent, notamment, une mauvaise sélection à l’entrée des écoles vétérinaires. Afin de répondre aux attentes de la profession, et bien que le problème de manque de main-d’œuvre en pratique soit multifactoriel, une réflexion est actuellement engagée sur ce sujet. Petit tour d’horizon non exhaustif des problèmes soulevés et des idées avancées.
Les quatre directeurs des écoles nationales vétérinaires (ENV) françaises affirment d’une même voix que le problème du recrutement en jeunes confrères ou consœurs dans les cabinets vétérinaires est plurifactoriel et compliqué. « Nous devons caractériser ce problème pour chercher des solutions adaptées, annonce Isabelle Chmitelin, directrice de l’ENV de Toulouse (Haute-Garonne), et coprésidente du jury du concours d’accès aux écoles vétérinaires et agronomiques. C’est l’objet de deux thèses en cours pour comprendre, d’une part, pourquoi des offres d’emploi restent non pourvues et, d’autre part, les raisons pour lesquelles certains jeunes diplômés ne s’inscrivent pas à l’Ordre. »
Le processus national de sélection des étudiants étant pointé du doigt comme l’une des raisons du déficit en praticiens, une réflexion est engagée sur ses évolutions possibles, entre les directeurs des ENV, les responsables de formation, la Direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER), le ministère de l’Enseignement supérieur et les différents acteurs de la profession. Si le schéma organisationnel n’est actuellement pas remis en cause (concours et voies d’accès), quelques propositions sont avancées.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 38-43 de La Semaine Vétérinaire n° 1765.
Alerter la rédaction sur une réaction
Ceci me semble un brin extrémiste et irréalisable en pratique (j'imagine à peine le scandale...)
Les salariés sont relativement bien payés, cela me semble juste et mérité et ne nécessite pas de remise en question. Tout le monde n'a pas non plus vocation à diriger une PME...
Une idée intéressante pourrait être de redonner une forte attractivité au statut de libéral, en allégeant les cotisations diverses qui pèsent tourd, très lourd, en réduisant les coûts de fonctionnement des entreprises afin d'optimiser les revenus des gérants.
Le tout en allégeant les contraintes administratives diverses (...) afin d'éviter le découragement de ceux qui seraient tentés par l'aventure.
Enfin, le CLAIR DESENGAGEMENT de l'état en milieu rural est très préjudiciable à l'activité rurale, qui reste pourtant un des fondements de notre profession.
Alerter la rédaction sur une réaction
oui, voilà ; diminuer nettement les salaires ; ça doit être la bonne solution pour recruter plus facilement.
Alerter la rédaction sur une réaction
Second point, des jeunes motivés pour la rural en sortant il y en a...mais ils arrêtent...pourquoi? Parce que l'apprentissage est long, difficile, stressant, risqué, et ce n'est pas du tout valorisé financièrement... Cette effort, de se former à la rural doit être valorisé, sinon autant rester au chaud à la clinique... donc pourquoi pas avoir des conventions collectives différentes selon le travail que l'on fait?
pourquoi il n'y a plus d'évolution de salaire après une expérience de 4 ans même si on fait des formations diplômantes?
Pourquoi des contrats cadres de 216 jours, qui sont quand même très limites dans leurs légalités, avec des horaires d'ouverture de cliniques qui ne cessent de s'étaler et des journées à rallonge loin d'être exceptionnelles...
Donc on peut se remettre à bosser sur les conventions collectives...
Alerter la rédaction sur une réaction