![Jean-Luc Angot : « La fièvre aptheuse n’est pas une maladie du passé » M. Jean-Luc Angot](https://www.lepointveterinaire.fr/images/df5/a414efde0bd264f261ab453689006/Angot-site.jpg)
Notre confrère Jean-Luc Angot (T 82) a été réélu le 21 avril pour un nouveau mandat de deux ans à la présidence de la commission européenne de lutte contre la fièvre aphteuse (EuFMD) de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à l’unanimité des 38 pays membres. Il aborde les activités et les priorités de cette commission.
La France est-elle encore à risque vis-à-vis de la fièvre aphteuse ?
Le risque lié à la fièvre aphteuse est particulièrement important, notamment en raison de la proximité de la France avec les pays du Maghreb où le virus circule, mais aussi parce que les cheptels sont naïfs et seraient bien plus affectés par un éventuel passage viral. D’autre pays, comme la Libye, la Turquie et l’Iran, représentent aussi des facteurs de risque à proximité.
Quel est le rôle de la commission européenne de lutte contre la fièvre aphteuse (EuFMD) ?
La commission a été créée en 1954 à une époque où la fièvre aphteuse était endémique en Europe. Elle avait pour objectif majeur de protéger les pays au niveau des frontières.
Les 28 États membres de l’Union européenne et 10 autres pays européens (dont la Turquie) y sont aujourd’hui intégrés. La commission bénéficie de l’aide financière de ces pays (650 000 € par an) et d’une subvention européenne (2 millions d’euros par an).
Retrouvez l'intégralité de cet article en page 29 de La Semaine Vétérinaire n° 1720.