![Vetgate en endurance Vetgate en endurance](https://www.lepointveterinaire.fr/images/70a/a66357674940326d6fdf3cac96f00/endurance.jpg)
A nouveau, les deux associations alertent sur les dérives en matière de bien-être animal et de dopage.
Dans un récent communique dé presse, l’Association vétérinaire équine française (Avef) et la Ligue française pour la protection du cheval (LFPC), présidée également par un vétérinaire, notre confrère Richard Corde, rappellent les événements qui ont eu lieu lors des dernières courses de Fontainebleau et de Tarta. Ils « soulèvent de nouvelles interrogations vis-à-vis de la lutte antidopage et du respect du bien-être animal dans la discipline de l’endurance équestre. Le 15 octobre 2016, lors d’une épreuve d’endurance équestre FEI à Fontainebleau, deux chevaux, Ariane d'Oudairies et Castlebar Contraband, ont été victimes de fractures mortelles. La semaine suivante, le 22 octobre 2016, lors d’une épreuve CEI2* à Tartas, la jument Deva de Royal a subi le même sort. »
Face à ces graves manquements, l’AVEF et la LFPC demandent aux autorités françaises et à la Fédération Équestre Internationale un renforcement de la lutte contre le dopage et une plus grande transparence, notamment via la communication des résultats de l’autopsie des chevaux morts dans le cadre des épreuves d’endurance.
Ce n’est malheureusement pas la première fois que la profession tire la sonnette d’alarme. En juin 2014, les confrères de l’endurance avaient rédigé une lettre ouverte suite à l’épreuve internationale de Compiègne. La LFPC, associée à l’Avef, avait déposé une plainte contre X pour la mort d’un cheval en compétition d’endurance à Compiègne.
« Les vétérinaires de terrain, mais aussi toutes les personnes qui œuvrent pour le respect du cheval dans le cadre de l’endurance équestre sont profondément choqués par les dérives inacceptables et récidivantes de ce sport, tant au niveau national qu’international. »
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