Des taux élevés d’emplois à temps partiel, de contrats courts et de rotation sont décelés dans les structures vétérinaires situées en Île-de-France, selon le dernier baromètre de l’OMPL.
Fait-il bon travailler en Île-de-France pour une entreprise libérale ? Les emplois y sont-ils pérennes, avec quelle qualité de vie, significative notamment dans le secteur de la santé ? L’Île-de-France est la région qui concentre le plus d’emplois à temps complet pour les professions libérales issues de trois secteurs d’activité (juridique, santé, cadre de vie et technique). En effet, 74 % des effectifs salariés de ces branches professionnelles y travaillent à temps complet (versus 66,92 % au niveau national). C’est ce que révèle le dernier baromètre régional de l’Observatoire des métiers des professions libérales (OMPL), élaboré à partir des données de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) et d’Actalians. Le temps partiel serait toutefois une spécificité des entreprises libérales, une organisation choisie, selon l’OMPL, par certaines branches professionnelles, telles que le secteur cadre de vie et technique.
Pour autant, le secteur de la santé étudié (regroupant cabinets médicaux, dentaires, vétérinaires, laboratoires de biologie médicale, pharmacies d’officine) se distingue par la plus forte représentation des emplois à temps partiel en Île-de-France : près d’un tiers des salariés (32,52 %) fonctionnent sur ce mode.
Ce phénomène est encore plus marqué dans les cliniques vétérinaires, où le taux de temps partiel y est le plus élevé (40,83 %), suivis par les cabinets médicaux (36,06 %), les pharmacies d’officine (34,19 %) et les cabinets dentaires (30,48 %).
Aussi l’Île-de-France concentre-t-elle 20,96 % de l’emploi salarié du panel étudié par l’observatoire (107 488 entreprises et leurs 436 504 salariés), mais son poids varie selon les branches professionnelles. Cette région pèse 16,22 % de l’emploi salarié du secteur de la santé.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10-11 de La Semaine Vétérinaire n° 1758.
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