![L’hyperphosphatémie est un facteur de mortalité](https://www.lepointveterinaire.fr/images/01a/959746fdfa84d4710cf4e77d08bb5/site_vet3r_actu24502_photo.jpg)
La diminution du taux de filtration glomérulaire génère une rétention de phosphore. Le déséquilibre phospho-calcique conduit à une augmentation de la synthèse de parathormone (hyperparathyroïdie secondaire) qui entraîne une mobilisation du phosphore osseux, ce qui déclenche un cercle vicieux. La restriction en phosphore alimentaire est donc essentielle.
L’alimentation hypophosphatémiante est la première mesure à mettre en place. La phosphorémie doit ensuite être évaluée deux à quatre semaines plus tard, avec ajout si besoin de chélateurs de phosphore.
Notre consœur Christelle Maurey-Guenec, enseignante à l’école d’Alfort et intervenante sur le Renal Tour co-organisé par les laboratoires Hill’s et Bayer, en collaboration avec le Groupe d’étude en médecine interne (Gemi) de l’Afvac, conseille de vérifier l’efficacité thérapeutique en surveillant régulièrement la phosphorémie. Si celle-ci n’est pas dans les normes, il convient d’augmenter les doses des chélateurs.
Les autres traitements sont fonction des autres complications associées.
Valentine Chamard
Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1396 du 12/3/2010 en page 19