Le ministère de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation et le ministère de l’agriculture et de l’alimentation ont annoncé le 12 octobre dernier la création de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) issu de la fusion de l’INRA et de l’IRSTEA.
Face aux défis climatiques et environnementaux actuels, la recherche et l’innovation jouent un rôle majeur. C’est pourquoi, « afin d’accompagner ces transitions par une recherche d’excellence, au service de la production de connaissances, de l’innovation, de l’enseignement et de l’appui aux politiques publiques », le ministère de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation et le ministère de l’agriculture et de l’alimentation ont annoncé le 12 octobre dernier la fusion de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et de l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) pour devenir l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) à compter du 1er janvier 2020 (par deux décrets).
De nouveaux défis
En effet, comme l’indique le communiqué du ministère de l’agriculture et de l’alimentation, les changements à l’œuvre à l’échelle planétaire sont d’ampleur inégalée avec le dérèglement climatique, l’érosion de la biodiversité, la dégradation des milieux (sols, air, eaux), les pollutions et l’épuisement des ressources fossiles notamment. Pour y faire face l’agriculture, l’alimentation mais aussi l’environnement, devront s’adapter à travers le monde.
Vers la recherche de demain
Grâce à la complémentarité des disciplines et des compétences présentes au sein d’IRSTEA et de l’INRA, l’INRAE ambitionne de devenir ainsi l’un des leaders mondiaux de la recherche fondamentale et appliquée. En s’intéressant aux sciences agricoles, de l’animal, du végétal et de l’alimentation, tout en intégrant l’étude des sciences de l’environnement, l’institut devrait ainsi permettre de développer une agriculture bas-carbone et circulaire, avec une gestion adaptative des ressources et des risques alimentaires tout en préservant l’environnement.