Une étude de l’INRA (institut national de la recherche agronomique) en collaboration avec l’ENVT portant sur l’origine de l’encéphalopathie spongiforme bovine, vient d’être publiée le 16 décembre dernier.
La transmission de la tremblante atypique (maladie à prion des petits ruminants) à des souris exprimant la protéine prion d’origine bovine entraîne la propagation de la forme classique de l’encéphalopathie spongiforme bovine. C’est ce que démontre une équipe européenne menée par des chercheurs de l’Inra et de l’ENVT dans une étude publiée dans PNAS le 16 décembre 2019. Ces résultats pourraient expliquer l’apparition au milieu des années 80 de cette zoonose bovine et interrogent sur sa possible réémergence.