![La Fédération vétérinaire européenne réunie à Amsterdam](https://www.lepointveterinaire.fr/images/451/a92ab09810440a4dc47660c9e15c8/site_vet3r_actu55301_photo.jpg)
« Nous vivons une période mouvementée pour la profession vétérinaire », a confirmé Ludo Hellebrekers, président de la Société royale néerlandaise vétérinaire (KNMvD) dans son allocution de bienvenue, avant de poursuivre sur une note plus optimiste. La KNMvD, qui célèbre ses 150 ans cette année, accueillait l’assemblée générale de la FVE, les 8 et 9 juin 2012, à Amsterdam.
Aux Pays-Bas, des développements récents ont renforcé le rôle du vétérinaire, a précisé Ludo Hellebrekers, en faisant référence à la législation récente sur le médicament vétérinaire.
Celle-ci exige la signature d’un accord de relation professionnelle entre l’éleveur et le vétérinaire traitant, un plan de traitement, un plan sanitaire d’élevage et des visites régulières, si l’éleveur veut obtenir une dérogation pour détenir et administrer des antibiotiques. De plus, le vétérinaire a l’obligation de déclarer aux autorités la présence de tout médicament dans “ses” élevages qui n’ont pas été prescrits par lui.
Promouvoir un usage raisonné des antibiotiques
« Agirons-nous de façon responsable ou passerons-nous dans l’ère postantibiotique ? La menace est réelle », a rappelé Peter Jones (Royaume-Uni), président du groupe de travail sur le médicament de la FVE. Si la possibilité de vendre des médicaments nous est retirée, cela déniera complètement nos capacités en tant que vétérinaires. » Selon lui, s’il n'y a pas de doute sur la nécessité de contrôler l’usage des nouveaux antibiotiques et ceux d’importance critique pour la santé humaine, l’industrie du médicament vétérinaire doit aussi promouvoir un usage raisonné, de préférence « dans un environnement réglementaire prévisible ». Afin de montrer « l’engagement et le rôle de leader » de la FVE, le groupe de travail a présenté 2 dépliants à l’assemblée – l’un pour les praticiens, l’autre pour les décideurs – sur l’usage raisonné des antibiotiques. « La cascade est une possibilité offerte, il ne faut pas en abuser », a conclu Peter Jones.
Karin de Lange
Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1501 du 22 juin 2012 en pages 14 et 15