
À la demande de la Direction générale de l’alimentation (DGAL), le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) s’est intéressé à l’organisation des services de santé animale dans 5 États européens : l’Italie, les Pays-Bas, la Belgique, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Cette étude leur a été demandée en 2010, alors que la France préparait ses États généraux du sanitaire. L’objectif consistait à définir les options envisageables ou non pour modifier l’organisation française, en pleine révision générale des politiques publiques.
Les pays étudiés sont comparables à la France en termes de volume de production ou de cheptel national, mais leurs structures politiques ou administratives sont différentes. Un seul regret : la Pologne n’est pas incluse dans l’étude. À la différence des 5 États cités, les structures agricoles y sont de petite ou de très petite taille. Pourtant, ce pays figure parmi les 10 premiers États agricoles d’Europe.
Les rapporteurs fondent leur travail sur 5 éléments : l’existence ou non d’une agence d’exécution, le nombre de vétérinaires fonctionnaires et de contractuels, le financement des missions, le recours aux praticiens libéraux et le positionnement des laboratoires.
Stéphanie Padiolleau
Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1491 du 13 avril 2012 en pages 14 et 15