En partenariat avec les vétérinaires et les éducateurs canins, la collectivité met en place un dispositif pour sensibiliser les propriétaires de chiens à l’éducation canine.
La prévention plutôt que la répression. Partant de ce principe, la métropole de Lyon souhaite inciter les propriétaires de chien à éduquer leur animal afin que les chiens soient mieux acceptés dans la ville. « Notre objectif est de mieux partager l’espace public », résume Christian Philip, vice-président de la métropole de Lyon en charge de l’environnement, la santé et le bien-être dans la ville. Pour atteindre son objectif, la collectivité a notamment sollicité les vétérinaires et les éducateurs canins afin de réfléchir au meilleur moyen de parvenir à amener les quelque 130 000 chiens vivant dans la métropole à devenir des « chiens citadins ».
Des conférences sur le chien en ville pour les propriétaires
Le résultat s’incarne par une campagne de sensibilisation des maîtres baptisée « Lui & moi c’est pour la ville ! ». Ainsi, les propriétaires de chiots se verront remettre par leur vétérinaire un kit comprenant un petit dépliant répertoriant les bons réflexes à acquérir pour éduquer son chien en milieu urbain, mais aussi trois invitations pour participer à une conférence sur le chien en ville et à deux ateliers d’éducation et de socialisation animés par des éducateurs canins. « L’idée est surtout d’inciter les propriétaires de jeunes chiens à participer à ces initiatives. Les clients à qui nous le proposons font un bon accueil », explique Claude Cordel, présidente du syndicat des vétérinaires d’exercice libéral du Rhône. Le planning de ces ateliers est à disposition des propriétaires de chiens sur le site de la métropole. Celle-ci promet d’organiser autant de séances que nécessaire pour répondre aux demandes. « Nous sommes partis sur un à deux ateliers par semaine », précise Christian Philip. Cette campagne de sensibilisation à l’éducation canine devrait se poursuivre pas d’autres mesures permettant de mieux insérer les chiens en ville. La Métropole promet ainsi notamment de réfléchir à la façon dont les chiens pourraient être acceptés dans les parcs et jardins de son territoire. Elle travaille également en lien avec l’autorité organisatrice des transports en commun pour voir comment ceux-ci pourraient s’ouvrir aux animaux. Autant de mesures qui visent à s’intégrer à la quête plus globale du partage de l’espace public.