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La mise à l’herbe retardée

Ségolène Minster

| 02.04.2024 à 11:30:00 |
© istock- Mastamak

La majorité des animaux sont encore en bâtiment en raison de pâturages saturés en eau. L’hiver a en effet été doux et pluvieux ; le mois de février a enregistré un excédent de précipitations de 50% à l’échelle nationale. L’institut de l’élevage (Idele) donne des conseils pour la mise à l’herbe des animaux.

L’hiver 2023-2024 a été doux et pluvieux : il se place à la 3ème place des hivers les plus doux, avec une température moyenne supérieure de 2°C aux normes saisonnières. Le cumul des précipitations est normal voire excédentaire, sauf en corse et dans le Languedoc-Roussillon. « Au 1er mars, les sols étaient humides voire saturés sur une grande partie du pays » indique la note agro-climatique de l’Idele. Cette situation permet le démarrage de la végétation mais la portance des parcelles s’en trouve limitée. En conséquence, les animaux restent en bâtiment dans la plupart des régions.

L’Idele livre des conseils à l’attention des éleveurs selon la situation.

Afin de réduire le gaspillage (si l’herbe est haute), l’Idele conseille « d’augmenter la pression de pâturage (augmentation du chargement instantané), en réduisant la taille des parcelles ou l’herbe offerte avec un fil avant».  

Si la portance est limitée, l’Idele recommande alors de réduire le temps d’accès au pâturage et de réduire fortement le chargement instantané, afin de préserver la prairie, générant cependant plus de gaspillage.

Cette situation devrait donc avoir des conséquences sur les rations distribuées et les stocks de fourrage des élevages.

Ségolène Minster

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