![Chiens errants Chiens errants](https://www.lepointveterinaire.fr/images/c09/df9fd5823535690c0c6bd4ce45bc2/chiens-errants.jpg)
La problématique des chiens errants attire l’attention des vétérinaires européens qui viennent d’émettre des recommandations.
La Fecava (federation of european companion animal of veterinary associations), l’UEVP (Union européenne des vétérinaires praticiens) et la FVE (fédération vétérinaire européenne) ont adopté des recommandations afin de promouvoir le rôle de la profession vétérinaire dans le contrôle des chiens errants. L’objectif de cette démarche est, à long terme, de gérer les populations existantes et prévenir l’apparition de nouvelles. Son succès dépend d’une approche intégrée et d’une bonne coordination entre toutes les initiatives et les actions menées. Ces dernières méritent de prendre en compte la situation locale, et les différences culturelles et sociales.
Six axes majeurs
Les recommandations des fédérations vétérinaires européennes s’appuient sur 6 axes majeurs.
• L’éducation et la responsabilisation des propriétaires, comme l’illustre le projet Carodog (companion animal responsible ownership) qui vise à maintenir un niveau satisfaisant de bien-être et de santé de l’animal, de contrôler la reproduction et de réduire les risques que peuvent poser les animaux. L’éducation (des enfants comme des adultes), mais aussi la réglementation appuient ces démarches.
• L’identification et l’enregistrement obligatoires des animaux. Aujourd’hui, l’utilisation de transpondeurs offre le plus d’avantages ; la puce électronique est ainsi reconnue comme la méthode de choix.
• Contrôler le statut sanitaire des animaux errants. La vaccination contre la rage et d’autres maladies, les traitements antiparasitaires sont conseillés.
• Des standards de qualité a minima pour les abris. Des abris avec des standards sont recommandés, ils seraient enregistrés et inspectés. Les vétérinaires apporteraient leurs conseils dans ce cadre aussi.
• Adoption. Il est recommandé de faciliter et de promouvoir l’adoption. La supervision vétérinaire est là aussi essentielle pour éviter la propagation de maladies, évaluer le risque zoonotique, la santé animale et le comportement.
• Capture, stérilisation, vaccination et sortie. Ces interventions sont, bien entendu, du ressort des confrères.
Les organisations vétérinaires européennes s’engagent donc. Il est aussi fait appel à l’implication des pouvoirs publics, législatifs et administratifs, des éducateurs, éleveurs, chercheurs, ONG, etc.
Marine Neveux
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Je suis exactement du même avis que mon confrère!
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Le terme de mafieux est extrêmement fort et engage fortement la responsabilité de l'auteur ...Il faut toujours se rappeler le proverbe que l'on voit facilement la paille dans l'oeil du voisin et que l'on ignore la poutre que l'on a dans le sien...
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en nous plaçant dans la perspective du continent européen, la France maîtrise correctement la problématique des chiens errants, ne nous autoflagellons pas trop...
Dans d'autres pays, et particulièrement les pays où la rage sévit toujours, la problématique des chiens errants est critique (Roumanie, Bulgarie, région des Balkans).
Toutefois les solutions proposées ici semblent quelque peu "luxueuses" et difficilement applicables dans ces pays.
Il ne faut pas perdre de vue que le chien errant n'est pas un animal sauvage mais un commensal de l'homme.
Une des mesures les plus basiques et les plus recommandables est d'éviter toute source de nourriture à ces populations... cela passe par la mise en place de service d'équarissages pour éviter que des charognes soient consommées, cela passe aussi par la gestion des déchets ménagers du stokage dans des poubelles fermées, d'un collecte performante et d'une incinération rapide...
Un chien errant a une esperance de vie d'a peu près deux ans... (OIE, 2° conference mondiale sur le bien-être animal, Le Caire, 2008), aussi les mesures de stérilisation sont-elles souvent onéreuses et décevantes...
Sachant qu'un chienne mal nourrie aura une prolificité réduite... très logiquement, réduire la quantité de nourriture disponible entraînera rapidement la réduction de la population de chiens errants.
Et la relative maîtrise des populations de chiens errants ne sera pas l'unique vertu de cette bonne gestions des déchets organiques.
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dans l'item capture stérilisation vaccination et sortie, le central doit rester de la compétence du praticien mais je ne pense pas que le vétérinaire doive aller déposer du sel sur la queue des chats et chiens errants ni ouvrir la cage aux pigeons sous peine de s'identifier à ce dernier....
La profession doit être le maillon fort et central dans la gestion des animaux en état de divagation mais son rôle est celui du catalyseur et pas obligatoirement du comburant ou du combustible (sous peine de se faire carboniser)
Le vétérinaire est également une vitrine et un garant dans la protection animale et veillons à ce que notre image reste le moins polluée par les atteintes négatives à la zooidolâtrie. Le chevalier blanc ne doit pas se laisser corrompre par les elfes sombres et malfaisants dans son combat contre les moulins de l'administration (Cervantes).
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en nous plaçant dans la perspective du continent européen, la France maîtrise correctement la problématique des chiens errants, ne nous autoflagellons pas trop...
Dans d'autres pays, et particulièrement les pays où la rage sévit toujours, la problématique des chiens errants est critique (Roumanie, Bulgarie, région des Balkans).
Toutefois les solutions proposées ici semblent quelque peu "luxueuses" et difficilement applicables dans ces pays.
Il ne faut pas perdre de vue que le chien errant n'est pas un animal sauvage mais un commensal de l'homme.
Une des mesures les plus basiques et les plus recommandables est d'éviter toute source de nourriture à ces populations... cela passe par la mise en place de service d'équarissages pour éviter que des charognes soient consommées, cela passe aussi par la gestion des déchets ménagers du stokage dans des poubelles fermées, d'un collecte performante et d'une incinération rapide...
Un chien errant a une esperance de vie d'a peu près deux ans... (OIE, 2° conference mondiale sur le bien-être animal, Le Caire, 2008), aussi les mesures de stérilisation sont-elles souvent onéreuses et décevantes...
Sachant qu'un chienne mal nourrie aura une prolificité réduite... très logiquement, réduire la quantité de nourriture disponible entraînera rapidement la réduction de la population de chiens errants.
Et la relative maîtrise des populations de chiens errants ne sera pas l'unique vertu de cette bonne gestions des déchets organiques.
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Evitez de vous substituer aux maires et vos finances ne s'en porteront que mieux. L'engagement financier d'une prestation pour le compte d'une collectivité nécessite la rédaction d'un bon de commande....le vétérinaire ne peut pas s'auto saisir sinon le législateur l'aurait indiqué dans sa grande sagesse
placez vous en appui du maire mais pas en opposition et respectez les règles administratives (même si elles vous paraissent inadaptées et amorales - image corrolaire du droit) sinon optez pour le soin bénévole et gratuit dans l'attente d'une canonisation papale.
Obligation du Maire
prend toutes dispositions
pour empêcher la divagation des animaux
(par exemple : ordonner que les animaux soient tenus en laisse et que les chiens soient muselés)
peut faire saisir les animaux et les faire conduire dans un lieu adaptés à leur physiologie. Les services de gendarmerie et la direction des services vétérinaires pourront être contactés pour des informations complémentaires.
Le propriétaire doit être recherché ou contacté
(article L.211-25 du code rural).
Chaque commune doit disposer soit d'une fourrière communale apte à l'accueil et à la garde des chiens et chats trouvés errants ou en état de divagation jusqu'au terme des délais fixés aux articles L. 211-25 et L. 211-26, soit du service d'une fourrière établie sur le territoire d'une autre commune, avec l'accord de cette commune.
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Depuis 15 ans je demande à la mairie de réunir les deux vétos de la commune pour décider d'une position. Que couic...!
Donc juste fourrière privée qui fait payer assez cher les propriétaires pour récupérer leur animal assez loin...
Et le véto (i.e moi même..!) qui doit appeler la police municipale (qui ne réponds pas en général...) pour faire prévenir la société...
Car nous ne sommes pas sensés appeler en direct....!!!
Donc en général on cherche le proprio, on l'appelle avec notre téléphone à nous qui coute des sous, on garde le chien le temps que le proprio (si joignable...!) vienne, on nettoie après avec nos petits produits à nous, on perd du temps qui coute des sous........
Bref si cette situation convient aux zautorités de la profession ben tout baigne ............
.puisque nous les vétos de terrains on aime les ZANIMAUX......... Etc .......
Cela me fatigue de développer...
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Nous faisons office de fourrière lors des heures non ouvrables de la structure officielle, gendarmes, pompiers, particuliers, agents communaux nous amènent des animaux blessés ou pas. Nous sommes la seule structure qui les acceptent. Refuser d'accueillir de prendre un animal trouvé par un particulier a des effets délétères sur notre image (nous avons en tant que véto tous fait un "serrment" ...). Cependant nombreuses communes refusent d'assumer le coût de la prise en charge, n'ont pas de local approprié ou de service approprié (élu de garde...) et personne ne les oblige à assumer leurs obligations légales . Nous facturons 18,50 eur ttc les premières 24H de prise en charge ( ce n'est pas cher pour se déplacer , y compris la nuit et les jours fériés, assure les premiers soins et relever l'identification des animaux). Seules quelques communes ont un accord avec nous, les autres refusent de payer et prétextent l'existence d'une permanence (en général non joignable en dehors des heures de bureau), Si on fait appel au contentieux certaines communes (ex Sauvigny les Bois 58160) se retournent contre les personnes qui ont trouvé les animaux. Non, nous ne sommes pas des Mère Thérésa corvéables à merci pour la beauté du geste et pour suppléer à des services de l'état défaillants. Cordialement Annie
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Pour les soins, soit le propriétaire est joignable et vous négociez avec lui le montant de vos honoraires soit il est injoignable ou non identifié et à ce moment vous choisissez le traitement a minima et dans le respect de la protection et du bien être animal avec une facture de 35 euros pour la Mairie.
C'est au maire de prendre ses responsabilité et si vous vous substituez à lui, il a raison de vous prendre pour des pigeons ou des canards sauvages (LOL)...
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Avons mené pendant 5 ans (2006/2011) un plan de gestion des populations canines errantes qui a porté ses fruits. Partant du principe que l'errance est alimentée par les chiens de propriétaires, nous avons axé notre campagne sur la stérilisation/identification avec incitations financières (40% Région, 20% Véto, 40% proprio) des mâles et des femelles de particuliers + recueil gratuit et anonyme des portées non désirées (100% Région) +captures des errants par les fourrières. Bilan = 9000 Fem.+2000 Mâles steril/identif + 12000 chiots recueillis à la naissance et endormis
Le Plan :
Volet1 : fourrières
Volet2 : refuges (maillon faible)
Volet 3 : stérilisations/identif+recueil chiots par TOUS les vétos de l'île (convention Région)
Volet 4 : communication, cible privilégiée les enfants (partenariat Rectorat), financement Région
Pour le volet 3, accord tacite des services fiscaux et DGCCRF pour tarif conventionnel unique dans la mesure où tous les vétos ont signé (point à bien étudier cf CRO Alsace condamné)
Résultat des courses = une nette diminution de la population de chiens errants, montée en puissance des chats errants corrélativement, naissance du premier refuge digne de ce nom en Guadeloupe (récente), 90 des communes font appel aux services d'une fourrière.
Pour plus d'infos avplg@orange.fr
Roy
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- actions dans la durée (5 ans)
- actions collectives (100% des vétos, soutien et financement de la Région Guadeloupe, coordination par la DSV)
- actions à destination de toute la population sur l'ensemble du territoire (plutôt que des actions ponctuelles et très localisées, éphémères pansements sans incidence durable ni globale).
Gil MANUEL (AVPLG, l'adresse est déjà indiquée dans le message précédent)
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