Des cas de leishmaniose chez le chat sont décrits dans les zones de forte endémie (Sicile par exemple), cas difficiles à diagnostiquer car atypiques (dermatose nodulaire et croûteuse, plutôt faciale ou auriculaire, non associée systématiquement à une atteinte de l’état général). Le chat semble être réceptif (c’est à dire capable d’héberger la leishmanie), mais peu sensible (expression clinique modérée ou absente). Des études démontrent que la réponse sérologique spécifique est provisoire et peut se négativer.
La question est de savoir si le chat peut contribuer à l’entretien du cycle du parasite, c’est-à-dire s’il est un réservoir, susceptible d’héberger et d’entretenir le parasite dans le derme. Des études expérimentales en cours (service de parasitologie de l’ENV de Lyon) et en collaboration avec le Pr M. Franc (service de parasitologie de l’ENV de Toulouse) pourront peut-être répondre à cette question.
G Bourdoiseau
Extrait du Point Vétérinaire 285