Le concept “une seule santé” plébiscité - Le Point Vétérinaire.fr

Le concept “une seule santé” plébiscité

11.07.2012 à 06:00:00 |
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3 tables rondes successives ont animé la conférence-débat du Syndicat de l'industrie du médicament vétérinaire (SIMV) qui s'est tenue le 3 juillet 2012 à Paris.

Recherche sur le médicament, antibiorésistance, etc., étaient au cœur des débats, bien entendu. « Les bactéries partagent de l'ADN, pas seulement en se touchant, a ironisé le Pr Bruno Gonzalez-Zorn (université Complutense de Madrid), mais aussi via l'environnement. » Il prône une vision intégrative qui associerait les vétérinaires et les médecins : « L'Espagne est d'ailleurs en avance sur ce projet, puisqu'il existe des départements à cheval sur les facultés vétérinaire et de médecine », a constaté notre confrère le Pr André Parodi, président de l'Académie de médecine.

En France, le programme “M-AN-Imal : une santé, une médecine” est porté par Oniris et implique les facultés de médecine des universités d'Angers et de Nantes, ainsi que l'École supérieure d'agriculture. La formation est ouverte aux vétérinaires, aux médecins, aux biologistes et aux ingénieurs du vivant.

Un rapprochement public-privé indispensable
François Deneux (cabinet de conseil Arthur D. Little) a révélé les premiers chiffres d'une enquête sur la mutation des industries de santé. « Le leadership de la santé animale ressort en France par rapport aux autres segments. Il y a aussi beaucoup de "petits" produits, ce qui pose la question de l'innovation. » La problématique est celle de la levée de fonds. Le constat du manque d'innovation est notamment noté au niveau des antibiotiques.

« Ce qui est nouveau, c'est la prise de conscience du rapprochement entre le public et le privé », a relevé Jean-Louis Hunault, président du SIMV. Cette mise en commun et cette réflexion sont récentes : « L'évolution de la prise de conscience, tant de nos plates-formes de recherche que du public, a été considérable. Il y a des instruments et des dynamiques en place qui n'existaient pas il y a 2 ou 3 ans. »

Marine Neveux

Pour plus d'informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1503 du 6 juillet 2012 en page 22

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