![Le glucose injectable désormais soumis à prescription injection glucose](https://www.lepointveterinaire.fr/images/495/6c67b6523de5c1d90211dc03ba48a/injection-site.jpg)
Un nouvel arrêté, publié le 7 septembre, classe le glucose injectable sur la liste I des substances vénéneuses, ainsi que le glycopyrronium.
La rentrée s’annonce chargée pour les praticiens sur le plan réglementaire. Après le passage de la kétamine sur la liste des stupéfiants en avril dernier, c’est au tour des solutés de glucose et du glycopyrronium, largement utilisés en médecine vétérinaire, de faire l’objet d’un nouveau classement sur la liste I des substances vénéneuses (arrêté du 30 août 2017, publié au Journal officiel du 7 septembre 2017). En février dernier, l’Anses-ANMV avait été consultée à ce sujet par l’ANSM et rendait, un mois plus tard un avis favorable au classement de ces deux substances. Ainsi, le glucose administré par voie injectable est désormais soumis à prescription vétérinaire obligatoire. Mais concrètement, qu’est-ce que cela change pour le praticien ?
Pas d’ordonnance, pas de glucose
Jusqu’ici, les médicaments injectables contenant du glucose étaient accessibles sans ordonnance. Les praticiens y ont recours dans leur pratique quotidienne puisque cette substance est principalement utilisée pour l’hypovolémie sévère ou pour corriger des troubles électrolytiques. Avec le classement du glucose sur la liste I des substances vénéneuses, le praticien doit désormais rédiger une ordonnance après avoir établi un diagnostic. Il est tenu de remettre ce document au propriétaire de l’animal sur lequel le produit a été administré, en indiquant les médicaments soumis à prescription qu’il a utilisés.
Retrouvez l'intégralité de cet article en page 13 de La Semaine Vétérinaire n° 1733.
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Maintenant en ce qui concerne ma pratique quotidienne cet arrété ne va rien changer à ma vie (je notais déjà sur ordonnance les solutés contenant du glucose)
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Selon ce même principe, pourquoi ne pas rendre obligatoire la mention sur l'ordonnance de tous les médicaments administrés, y compris le NaCl ?
Question subsidiaire : quelles subventions sont prévues pour financer le surcoût administratif de toutes ces mesures ? Je verrais bien une marge AR sur les poches de glucose financée par l'ANMV...
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Chercher l'erreur... (Ou le lobbying !)
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