Et si des lésions dermatologiques traduisaient en réalité une maladie comportementale ? C’est l’hypothèse vérifiée par une équipe de cliniciens, qui propose une nouvelle approche diagnostique et thérapeutique de ce qu’il convient dorénavant d’appeler dermatite ulcérative comportementale.
Une étude française1 associant médecine du comportement et dermatologie bat en brèche l’hypothèse selon laquelle le prurit cervico-facial puisse être idiopathique. Elle montre au contraire que ce symptôme traduit un comportement répétitif en lien avec des conditions de vie inadaptées. Entretien avec Noëlle Cochet-Faivre et Emmanuelle Titeux, coauteures de l’étude et chargées de consultations en dermatologie et en médecine du comportement au centre hospitalier universitaire vétérinaire d’Alfort (Chuva).