Le rôle des vétérinaires pour sauver femmes et enfants - Le Point Vétérinaire.fr

Le rôle des vétérinaires pour sauver femmes et enfants

Anne-Claire Gagnon | 19.10.2017 à 12:22:21 |
Femme maltraitée
© lolostock istock

Les équipes vétérinaires du dernier congrès de la BSAVA ont fourni une aide au diagnostic et à la prévention des maltraitances faites aux animaux et aux humains, ces violences étant intimement liées.

En Grande-Bretagne, deux femmes meurent chaque semaine des suites de violence conjugale. Si ce sont majoritairement les femmes qui subissent les agressions (81 %), 20 % des enfants sont également maltraités et 62 % auront été les témoins impuissants de la violence familiale au cours de leur enfance. 150 000 cas de mauvais traitements faits aux animaux sont déclarés chaque année par la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals (RSPCA) en Grande-Bretagne. 

Animal maltraité, enfant en danger
Lors du dernier congrès de la British Small Animal Veterinary Association (BSAVA), Paula Boyden, vétérinaire, directrice de Dogs Trust, est revenue sur les racines de la maltraitance. 
Pour ses 60 ans, l’association faisait la part belle à « Éthique et bien-être animal », mobilisant une journée entière sur ce thème, le 8 avril à Birmingham. À cette occasion, Paula Boyden a expliqué que l’animal, dans sa relation harmonieuse avec la famille, est une source de bénéfices psychologiques et physiologiques importants. Cependant, quand un animal est maltraité, un enfant est en danger, et quand un enfant est maltraité, un animal est en danger.
Le fait de posséder un animal de compagnie est aussi un frein qui empêche les victimes de quitter le foyer où elles sont maltraitées?: beaucoup de femmes disent ne pas vouloir partir, même si leur vie est en danger, tout simplement pour ne pas que leur animal soit lui-même victime de représailles.
Les enfants qui ont vu leur père battre leur mère ont 2,3 fois plus de risque, à l’âge adulte, de maltraiter les animaux. Tout cas de maltraitance d’un animal dans un foyer doit donc alerter.

Retrouvez l'intégralité de cet article en page 12 de La Semaine Vétérinaire n° 1736.

Anne-Claire Gagnon
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