Les administrateurs de domicile professionnel d’exercice (DPE), une fonction créée par le décret du 10 juillet 2010 adaptant le Code de déontologie à la directive “services”, ne sont pas encore légion.
Les praticiens rechignent à désigner celui ou celle qui assumera cette tâche, essentiellement par manque d’informations. Globalement, le texte est mal compris. « Il est apparu rapidement des divergences d’interprétation des termes utilisés dans le décret par les différents conseils régionaux, admet Jacques Guérin, vice-président de l’Ordre des vétérinaires. A la marge, mais suffisamment importants pour que nous planchions sur une définition commune des responsabilités de l’administrateur de DPE. » Une réunion devait se tenir cette semaine avec les conseillers ordinaux pour clarifier la situation et apporter des réponses concrètes aux praticiens.
La possibilité de nommer à cette fonction les collaborateurs libéraux est également en question. Le décret ne le prévoit pas, mais beaucoup de vétérinaires le regrettent. Le Conseil supérieur de l’Ordre pourrait demander à la tutelle d’introduire réglementairement cette faculté dans le Code de déontologie. « Tout cela ne remet pas en cause la fonction même d’administrateur, souligne Jacques Guérin. Leur désignation reste d’actualité et l’objectif de le faire pour la fin de l’année tient toujours. »
Nicolas Fontenelle
Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1433 du 14 janvier 2011 en page 16