Les biphosphonates non-azotés sont toujours autorisées avec un délai - Le Point Vétérinaire.fr

Les biphosphonates non-azotés sont toujours autorisés avec un délai

Source : Audevard | 11.01.2019 à 10:39:33 |
Chevaux de course
© Marine Neveux

Des informations erronées concernant le Tildren® circulent dans la presse équine et les réseaux sociaux, explique Audevard dans un récent communiqué de presse. Ce médicament n’est pas interdit par la FEI en revanche d’autres le sont. Vous pouvez rassurez vos clients, poursuit le laboratoire.

La FEI prend chaque année des décisions concernant l’utilisation de différentes catégories de molécules dans le cadre sportif. Ces décisions visent à protéger le cheval et son cavalier. Ils veulent promouvoir un sport propre, c’est-à-dire éviter l’utilisation de substances de manières abusives, ce qui pourrait conduire à masquer des symptômes et bien au-delà de faire gagner un cheval atteint d’un problème, l’exposer lui et en conséquence son cavalier à des risques inutiles et jugés non-éthiques.
Depuis 2 ans déjà, les biphosphonates non-azotés, avec AMM chez le cheval (Tildren® et Osphos®) figurent sur la liste de substances prohibées (‘Prohibited’ en anglais). Cela signifie que leur utilisation est autorisée chez cheval de sport mais pas en deçà d’un certain délai (28 jours ; 1 mois chez le cheval de course). Pourquoi ? Ils jugent ces molécules utiles dans un contexte approprié. Leur utilisation doit être raisonnée.
Récemment la FEI s’est rendu compte que d’autres biphosphonates, azotés cette fois, une catégorie différente de celle du Tildren® et de l’Osphos®, étaient utilisés de manière abusive chez le cheval. Ce sont ces molécules qui sont interdites. Ce sont des molécules issues de la médecine humaine, non-étudiées chez le cheval. Elles sont plus puissantes mais ont un potentiel d’effets secondaires non-négligeables. La FEI parle d’ailleurs d’un risque pour le bien-être du cheval.
Au vu du fait que ces dernières ont été utilisées chez certains chevaux de concours et qu’il n’y a pas de données sur l’élimination de ces molécules chez le cheval, la FEI met un place un sursis de 1 an (en 2019) pour ces chevaux en parallèle d’une étude d’élimination pour permettre de faire la différence entre les chevaux ayant reçus ces molécules en 2018 versus ceux qui en auraient reçus après l’interdiction officielle de janvier 2019.
En conclusion, les biphosphonates non-azotés (Tildren® et Osphos®) sont autorisés avec un délai de 28 jours avant un concours et 1 mois avant les courses hippiques et les biphosphonates azotés (alendronate, zoledronate,…) sont interdits chez le cheval.
Le Laboratoire Audevard, détenteur du Tildren®, travaille avec les différents organismes régulateurs pour préserver l’arsenal thérapeutique vétérinaire tout en évitant les possibilités d’abus qui pourrait nuire à la santé équine.

 

Source : Audevard
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