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Une proposition de loi est actuellement à l’étude pour assainir le marché de la vente de chiots, dont l’origine est souvent douteuse.
Protéger la santé et le bien-être des chiots, voilà l’objectif de nouveaux règlements sur l’élevage de chiens proposés par le gouvernement britannique début février, qui devraient entrer en application l’année prochaine après avoir été approuvés par le Parlement. Les propositions, visant à resserrer la législation sur la vente et l’élevage des chiots, prohiberont la vente des animaux de moins de huit semaines, tandis que les éleveurs vendant plus de trois portées par an devront obtenir un agrément officiel. Les contrevenants risqueraient une sanction monétaire « illimitée » et/ou jusqu’à six mois de prison. La nouvelle législation impliquerait que les petits élevages, souvent illicites, ainsi que les « officiels » adhèrent à des critères de bien-être afin d’obtenir leur agrément. Une autorisation serait également exigée pour les animaleries, les pensions canines et les centres équestres, avec l’adoption d’un seul « agrément d’activité animalière » afin de faciliter les contrôles.
La vente par Internet pointée du doigt
Tout éleveur qui souhaite vendre ses animaux en ligne devrait afficher la preuve de sa conformité. « Avec l’augmentation de la vente d’animaux de compagnie par Internet, ce marché doit être assujetti aux mêmes critères d’agrément que les autres éleveurs et animaleries, afin de ne pas induire en erreur le consommateur, a précisé la ministre britannique de l’environnement Andrea Leadsom.