Les structures peinent à embaucher des vétérinaires en salariat, comme l’indique l’enquête réalisée par La Semaine Vétérinaire et l’annuaire Roy. Face à cette problématique majeure, les explications ne sont pas toujours faciles à trouver. Synthèse des causes et solutions avancées à partir des réponses des praticiens.
Parmi les 11 514 vétérinaires français en exercice libéral, 6 635 sont inscrits au tableau de l’Ordre en tant que salariés (soit 36,6 % des vétérinaires) et ce chiffre est en constante augmentation (+ 2,8 % en 2016 par rapport à 2015). Cependant, les vétérinaires praticiens, sont très nombreux à déplorer les difficultés qu’ils rencontrent pour recruter des vétérinaires en salariat dans leurs structures.
« Horrible, long et stressant », voici les qualificatifs donnés, par bon nombre de vétérinaires praticiens interrogés dans le cadre de cette enquête, pour l’embauche de salarié. Et ce discours alarmant est le même quelle que soit la région d’activité. Le remplacement ou la recrue de nouveaux salariés est donc un des sujets de préoccupation majeur des vétérinaires praticiens en France actuellement et il semble s’amplifier avec le temps : « Ça va de mal en pis » a constaté un autre vétérinaire. Dans cette enquête, nous avons donc cherché à définir les difficultés rencontrées par les recruteurs, puis nous avons tenté de déterminer s’il existait un lien avec le profil des recruteurs et des annonces afin de chercher des pistes pour améliorer leur mode de recrutement.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 40-45 de La Semaine Vétérinaire n° 1768.