Elles alertent sur une hausse des coûts de production.
Après la filière porcine, et à l’approche de prochain salon de l’agriculture, c’est au tour des filières avicoles et de la filière cunicole d’alerter sur la hausse de leurs coûts de production. Dans un communiqué le syndicat la Confédération française de l’aviculture (CFA) souligne que le coût de l’alimentation qui représente 65% du coût de production, « est en constante augmentation depuis des mois » : +16,7% en janvier 2022 par rapport à janvier 2021 pour le poulet standard ; +17,4% pour les poules pondeuses ; +16,2% pour le poulet label, +15,1% pour la dinde, +15,8% pour la pintade, +20% pour le canard à rôtir, +22% pour le canard gras et +10,7% pour le lapin. Les éleveurs de gibiers sont aussi concernés avec une hausse de + 15 à +20% de l’aliment.
En parallèle, le syndicat rappelle aussi la hausse de toutes les autres charges : l’énergie, le gazoil..en lien avec l’inflation en cours en lien avec la pandémie.
Il dénonce une « situation catastrophique », mais aussi une loi Egalim2 « inefficace pour répercuter les coûts aux éleveurs ». « Si rien n’est fait, c’est l’avenir de nos filières qui est en jeu car de nombreuses faillites et cessations d’activité sont à prévoir parmi les éleveurs », est-il indiqué.
Un autre syndicat, le Synalaf, syndicat national des labels avicoles de France, a aussi alerté sur cette situation pour les filières avicoles Label Rouge, IGP et Bio.
Dans les deux cas, le constat est le même : il faut aller vers une hausse des prix des produits pour les consommateurs, afin d’assurer une juste rémunération des éleveurs.