Pour acquérir sa structure vétérinaire, le recours aux OCA peut se révéler judicieux, à condition de prendre en compte tous les éléments du montage.
Le financement par obligations convertibles en actions (OCA) n’est pas seulement réservé aux très grandes entreprises ou aux États. Il intéresse aussi les petites et moyennes entreprises (PME), pour financer partiellement l’acquisition d’une clinique vétérinaire. La levée de fonds est simplement adaptée et le projet plus confidentiel, sans appel public à l’épargne.
Cette technique financière est conseillée par certains cabinets d'experts-comptables aux professionnels de santé qui souhaitent s'installer et compléter leur apport personnel. L’acquéreur a souvent le réflexe de faire appel à sa famille ou à ses amis proches pour réunir la somme nécessaire à son installation. Or, il peut aussi solliciter l’aide d’investisseurs privés, tels que des particuliers ou des entrepreneurs dotés d’un certain patrimoine. L’acheteur d’une clinique leur propose dans ce cas de s’associer financièrement au capital de sa société. Le reste des besoins en financement est couvert par des emprunts bancaires traditionnels.
Mécanisme des OCA
L’aide financière d’un groupe d’investisseurs est souscrite sous forme d’obligations convertibles, en prise de participation dans le capital de la clinique vétérinaire. Le principe est simple : en échange d’un apport financier, le praticien octroie à ces investisseurs des obligations, c’est-à-dire des valeurs mobilières constituant un titre de créance représentatif d’un emprunt. Ce financement s’effectue par dette subordonnée intermédiaire, dite aussi “dette mezzanine”, qui permet d’optimiser l’opération et de limiter les fonds propres investis.
Jacques Nadel
Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1549 du 30/8/2013 en pages 28 et 29.