La prise en charge des puces chez le chat revêt des différences par rapport à celle du chien, en raison de spécificités biologiques de ce parasite dans cette espèce, mais aussi aux particularités cliniques et comportementales du chat.
La gestion des puces chez le chat peut s’avérer délicate pour le praticien, avec un propriétaire difficile à convaincre, dans un contexte où les puces ne sont souvent pas visibles chez l’animal. Notre consœur Marie-Christine Cadiergues, diplomate ECVD et maître de conférences à l'ENVT, a détaillé ces aspects à l’occasion d’un symposium organisé par Ceva, le 13 mars dernier à Paris, lors du congrès Best of vétérinaire.
Parmi les éléments clés à retenir :
- Lorsque les puces sont présentes chez un chat, elles le sont en faible quantité (89% d’entre eux ont moins de 5 puces).
- Le cycle de la puce est réalisable aux températures présentes dans les intérieurs (30 jours à 19°C).
- La puce pique rapidement le chat, en moyenne en 23 secondes.
- Le rapport entre le degré d’infestation et les lésions est inversé.
- Il n’existe pas de présentation clinique typique chez le chat, ni de distribution lésionnelle spécifique.
- Nomade, le chat se recontamine dans les différents endroits qu’il fréquente.
- En se toilettant, il ingère les puces et il adopte souvent ce comportement en cachette : le prurit est ainsi ignoré par les propriétaires.
- La guérison clinique est longue : il faut au moins 60 jours pour qu’il y ait 80% d’amélioration des lésions.
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