L’Association française des vétérinaires pour animaux de compagnie (Afvac) a renouvelé la formule d’un module consacré à l’actualité du médicament, le 1er décembre 2012, lors de son congrès annuel.
Comme l’an passé, le symposium sur le médicament de l’Afvac a associé les autres organisations et associations professionnelles. Ce rendez-vous se veut résolument pratique, puisqu’il prend la forme de cas cliniques interactifs et didactiques. De la prescription-délivrance à l’usage des anticancéreux et des stupéfiants, toutes les facettes du médicament ont été abordées, notamment sous l’angle des responsabilités des praticiens.
Des responsabilités collectives et individuelles
« Il ne faut pas gâcher cette compétence indiscutable du vétérinaire sur le médicament par de mauvaises pratiques qu’il est possible de corriger correctement en en prenant conscience », a souligné Michel Baussier (président du Conseil supérieur de l’Ordre des vétérinaires – CSO). Et Christophe Brard (président de la Société nationale des groupements techniques vétérinaires – SNGTV) de rebondir : « C’est pour cela que l’un de nos objectifs est d’apporter des réponses pragmatiques, via un guide de bonnes pratiques. Nous nous engageons à étendre l’information et à fournir des appuis techniques sous forme d’audits et de formations pour aider les clientèles à se mettre en conformité avec la réglementation. »
Les intervenants ont insisté sur la responsabilité collective des associations, mais aussi individuelle au niveau de chaque praticien. Selon Claude Andrillon, vice-président du Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral (SNVEL), « la barre n’est pas si haute qu’il y paraît. Il faut amener au rez-de-chaussée ceux qui se trouvent au 7e sous-sol ».
Marine Neveux
Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1519 du 7/12/2012 en page 20 et 21