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L’Union nationale des professions libérales (Unapl) appelle à une nouvelle mobilisation nationale le 22 janvier. But: le retrait des mesures liées aux métiers réglementés dans le projet de loi Macron. Des grèves sont aussi prévues dès aujourd’hui, jusque début janvier, par métier.
Décidément, le projet de loi Macron n’a pas fini d’irriter les professions réglementées. Ni celui de la loi santé (ou future loi Touraine). L’Union nationale des professions libérales (UNAPL) a réuni ses présidents jeudi 27 novembre pour analyser le texte de ce projet de loi. Résultat ? L’organisation appelle à une manifestation nationale le 22 janvier à Paris. Objectif : le retrait des mesures concernant les professions réglementées dans la loi Macron. « C’est une attaque en règle de l’exercice libéral. Il n’y a rien à gagner de cette réforme » explique Michel Chassang, le président de l’Unapl.
Un appel qui fait suite à celui de la « Journée sans professions libérales » du 30 septembre où de nombreux libéraux sont descendus dans la rue.
Cette décision de mobilisation a été prise à l'unanimité, alors que l’Unapl a déjà dénoncé le rapport de l’inspection générale sur les professions réglementées – « une entreprise de démolition », « un rapport rédigé à charge » et que son président a déjà rencontré les ministres de tutelle des divers secteurs d’activité concernés.
Pour Michel Chassang, Bruxelles ne demande pas à la France de s’acharner sur les professions libérales, mais de réduire les dépenses de l’Etat : « Il n’y a aucune pression sur le plan européen qui vise à faire disparaître nos professions libérales. Au contraire, les Etats membres de l’Union européenne ne soutiennent pas la démarche française, ils l’appellent la réforme « flash », ils souhaitent préserver un secteur économique créateur de richesse, qui incarne la classe moyenne ».
Dans ce contexte houleux, les professions réglementées ne lâchent pas la pression, elle expriment chacune leurs raisons de s’opposer à la réforme Macron et de se mobiliser : ce vendredi, les mandataires et les administrateurs judiciaires ont commencé leur mouvement de grève qui se terminera a priori en fin de semaine prochaine. Le 10 décembre, ce sera au tour des professions juridiques de descendre dans la rue, et entre Noël et le Nouvel an ce sera a priori les médecins libéraux contre les mesures récupérées dans le projet de loi Touraine (et initialement prévues dans le projet de loi Macron). Enfin, le 22 janvier, les professions de santé avec tous les autres professionnels libéraux devraient manifester à Paris.