Les axes de la politique migratoire du premier ministre évoquent des quotas d’immigrés « professionnels » qui pourraient aussi concerner la profession vétérinaire à côté des carrossiers, mécaniciens, etc. L’annonce fait grand bruit.
Notre confrère Jacques Guérin président du Conseil National de l’Ordre des Vétérinaires répondait aux questions de Jean-Jacques Bourdin sur RMC ce 6 novembre 2019 et à la question de la réalité ou non d’une pénurie de vétérinaires.
« La profession vétérinaire est une profession qui ne manque pas d’attractivité » rappelle le président de l’Ordre « ce n’est pas un métier, c’est des métiers », il note que sur la médecine et la chirurgie des animaux il y a des tensions, mais ce n’est pas homogène sur l’ensemble du territoire « puisque nous avons des problématiques qui sont plus de la ruralité, de l’aménagement des territoires, et du début de quelques déserts vétérinaires ». Jacques Guérin ne manque pas aussi de rappeler que « dans les campagnes, le modèle économique sur lequel repose l’activité vétérinaire est en train de s’effriter puisque ce qui fait vivre les vétérinaires ce sont les soins aux animaux et quand vous avez moins d’élevages dans les campagnes, vous avez moins besoin de vétérinaire.s » Donc « la problématique n’est pas qu’un problème de chiffres, elle est aussi un problème d’environnement économique ».
Le président de l’Ordre met en perspective la question au niveau européen « la question en France ne peut pas s’exonérer de la question européenne, c’est quelque chose qui serait désastreux. »
On est en train de brader totalement notre métier,c'est dommage.
Alerter la rédaction sur une réaction
Alerter la rédaction sur une réaction
Alerter la rédaction sur une réaction