Pour la majorité des vétérinaires praticiens sondés (57%), l’Ordre estun régulateur nécessaire, voire un bon défenseur de la profession pourune petite partie. « »,note un vétonaute. Le seul, d’ailleurs, parmi cette majorité, à avoirlaissé un commentaire après son vote. Car comme sur beaucoup d’autressujets, les mécontents sont plus prolixes que les satisfaits.
![](http:///www.wk-vet.fr/actualites/upload/screenshot125.jpg)
« Il ne protège pas du tout les vétérinaires contre les attaques liées à la profession, voyez la commission Attali », estime l’un.
« Comparez avec celui des pharmaciens, qui se défend bec et ongles contre toutes les attaques comme celle de Leclerc », reprend un autre à l’unisson.
Certains blâment également son manque de prospective : « Quelle sera la place des vétérinaires dans vingt ans ? J’ai l’impression que l’Ordre court après le train… »
Au-delà, plusieurs remarques des vétonautes frappent par la confusion qu’elles révèlent dans les rôles supposés de l’Ordre et du syndicat. « Comment justifier une cotisation annuelle de 300 € quand on regarde l’action de l’Ordre, visiblement effacé derrière les syndicats en matière de négociation avec nos concurrents et de formation des vétérinaires? », s’interroge un praticien. « Le Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral m’a convié à une soirée d’information sur la modalité d’application de la convention collective, alors que je ne suis pas syndiqué. L’Ordre, lui, n’a pas bougé », ajoute un confrère. « Si le dossier de la législationrelative aux rayonnements ionisants était resté dans les mains de l’Ordre, nous aurions eu le droit au Camari ( certificat d’aptitude à manipuler les appareils de radiologie industrielle) et à dix jours de formation », maugrée un troisième.
N Fontenelle
Extrait de La Semaine Vétérinaire 1348