Marine Boisson, lauréate du Prix des « Sciences du médicament vétérinaire » 2016 - Le Point Vétérinaire.fr

Marine Boisson, lauréate du Prix des « Sciences du médicament vétérinaire » 2016

Michaella Igoho-Moradel | 10.01.2018 à 15:08:20 |
Prix des
© SIMV

Le Syndicat de l’Industrie du Médicament et réactif Vétérinaires (SIMV) a remis le Prix des « Sciences du médicament vétérinaire » 2016 lors de la Cérémonie 2017 de remise des diplômes de l’ENVA.

Le 15 décembre dernier, le Docteur vétérinaire Marine Boisson a reçu le Prix des « Sciences du médicament vétérinaire » 2016 lors de la remise des diplômes de l’École Nationale Vétérinaire de Maisons Alfort (ENVA). Celui-ci lui a été décerné par le Syndicat de l’Industrie du Médicament et réactif Vétérinaires (SIMV), pour sa thèse intitulée « Etude du portage d’entérobactéries résistantes aux céphalosporines de troisième génération et aux carbapénèmes chez les carnivores domestiques sains du Chuva».

« Les entreprises du médicament vétérinaires sont pleinement engagées dans le concept une seule santé avec des innovations en matière de vaccins et de traitement pour les maladies animales potentiellement zoonotiques, la maîtrise de l’antibiorésistance et l’ensemble de l’interface homme – animal – écosystème.  Le remarquable travail qui est présenté est une contribution à ce concept avec une étude sur la prévalence de bactéries résistantes dans la flore commensale d’animaux de compagnie » indique Arnaud Deleu, Directeur des Affaires économiques et de la Formation du SIMV.

Résumé de la thèse :

Les céphalosporines de troisième génération et les carbapénèmes sont des antibiotiques critiques utilisés en dernier recours en cas de bactéries pathogènes résistantes aux antibiotiques de première intention. Il existe des souches bactériennes résistantes à ces antibiotiques, Les gènes codant pour ces mécanismes de résistance sont situés sur des plasmides, ce qui leur confère une grande capacité de diffusion. Cette étude a permis de mettre en évidence des résistances aux céphalosporines de troisième génération et aux carbapénèmes dans la flore digestive commensale des chiens et des chats. Les prévalences calculées dans les échantillons sont relativement faibles avec respectivement chez les chats et chez les chiens 1,3 % et 1,8 % de prévalences pour les résistances aux céphalosporines de troisième génération et 0,6 % de résistances aux carbapénèmes chez les chiens.

La prévalence augmente chez les animaux ayant eu une infection, ayant été hospitalisés ou dont un humain de l’entourage a été hospitalisé au cours des douze derniers mois.

Un jury composé, à parité, de représentants du SIMV et des Ecoles avait été constitué : 

  •   Jury SIMV

•       Magalie RIGO, Boehringer Ingelheim

•       Anne CHEVEY, MSD Santé animale

•       Bertrand DEDINA, Qalian

•       Claire BRUGEROLLES, SIMV

 

  •   Jury Ecoles vétérinaires

•       Renaud TISSIER, ENVA

•       Alain BOUSQUET-MELOU, ENVT

•       Yassine MALLEM, ONIRIS

•       Philippe BERNY, VetAgroSup

Michaella Igoho-Moradel
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